27 août 2006

"Due piccoli amici..."

Si jamais vous la croisez, dites lui qu'elle me manque énormément, que je ne l'oublie pas, et que mes journées se résument tout simplement à elle. Que les minutes qui passent m'en éloignent toujours un peu plus, et que ça me ronge de l'intérieur.

Si jamais vous la croisez, dites lui que je suis désolé de ne pas m'être rendu compte de ce qu'elle vivait, que j'aurais aimé voir, que j'aurais aimé voir.
Que je sais ce qu'elle a ressenti, mais qu'elle aurait du m'en parler, une seule fois, une seule putain de fois.

Dites lui que j'aurais été capable de comprendre, et que tout aurait été différent. Dites lui que je le suis aujourd'hui plus que jamais, parce qu'elle m'en a enfin parlé, qu'elle a enfin osé.

Si jamais vous la croisez, dites lui bien que je n'ai pas baissé les bras pour autant, et que si je suis le seul à y croire encore, peu m'importe. J'ai vu dans ses yeux, j'ai lu dans son âme, et si je suis le dernier fou à espérer, qu'il en soit ainsi. Ce sera ma bataille. Je suis celui qui la connais le mieux, oui, je le pense sincèrement. Je la connais par coeur, et quoi que vous en disiez, vous, les autres, je ne vous crois pas. Je ne vous suis pas. Je sais ce que je vois, je sais ce que j'entends, je sais ce que son âme me dit. Je l'entends quand elle me parle, tout au fond, cachée derrière la superficie de son être.

Dites lui que je pense que tout a un sens, et que je me bats pour elle. Au nom de notre amour, au nom de ce que je crois être juste, au nom de ce que je crois qu'elle est. Au nom de l'idée que je me fais d'elle. Dites lui que c'est le combat de ma vie, le plus noble de tous.

Si vous la croisez, dites lui que je trouve la force de continuer en puisant dans notre amour infini. Que cette force, je m'en sers pour nous deux. Comme elle l'a fait pour moi, il y a 4 ans. Dites lui que je ne baisserai jamais les bras, jamais.

Dites lui que ce combat est tout ce qu'il me reste. Qu'il donne un sens à ma vie. Qu'elle donne un sens à ma vie. Qu'elle est ma vie.

Si vous la croisez, dites lui que j'ai besoin d'une "seconde chance", que nous avons été heureux, pendant 3 ans 1/2, qu'elle le sait, qu'elle me l'a dit il y a une semaine à peine, que le bonheur c'était pour nous, qu'il était à portée de mains. Dites lui que tout cela ne s'est pas envolé un beau jour, dites lui que tout est encore là, sous la surface. Dites lui que j'ai besoin qu'elle me laisse lui montrer que tout est encore possible. Qu'elle me fasse confiance, qu'elle me respecte à ce niveau.

Dites lui que son Bibi n'a pas disparu, qu'il est bien là, qu'il veut lui apporter bonheur et amour. Qu'il veut et qu'il peut. Que c'est possible. Plus que jamais.

Si vous la croisez, dites lui que c'est la femme de ma vie. La seule, l'unique. A jamais. Et si vous faites partie de ceux qui pensent qu'au pire "je trouverai quelqu'un d'autre", alors c'est que vous n'avez rien compris. Que vous n'avez pas saisi la moitié du quart de la force de nos sentiments respectifs. Si vous pensez que notre histoire était banale, alors vous êtes à côté de la plaque.
Il n'y aura personne après elle, parce qu'il n'y a qu'elle.

Dites lui encore que je sais ses doutes et ses failles. Je sais ce qui la ronge, je suis celui qui le sais sans doute le mieux. Dites le lui. Que je serai toujours là, quoi qu'il advienne.

Dites lui que nos fiançailles étaient le plus beau moment de notre vie, et que c'est au nom de cet engagement que je serai toujours près d'elle. Parce que j'ai juré de la protéger et de la mettre en sécurité. Parce que je ne veux que son bien, et que je crèverais pour ça. Parce qu'elle est la personne la plus importante sur cette Terre, la seule pour qui je me sacrifierais sans hésiter une seconde.

Dites lui tout ça. Dites le lui. Parlez lui de nous, de nos souvenirs. Dites lui que je pleure tous les jours en pensant à elle, à son rire extraordinaire, l'odeur de son corps, la façon qu'elle a de s'endormir, en poussant un petit cri, sa manière se s'assoupir sur mon torse, ses cuisses enroulées autour de mon genou. Dites lui que j'ai tous nos souvenirs en tête, comme une obsession. Son visage parfait, ses beaux yeux qui changent de couleur, ses cheveux si doux, son front sur lequel j'ai dépose mille baisers.

Dites lui que je prie Dieu tous les soirs pour qu'elle revienne ou qu'elle m'appelle. Dites lui qu'elle me manque horriblement, à en vomir. Que quelque chose s'est cassé en moi quand elle partie, tout comme chez elle.
Que sa famille me manque, que ma famille lui manque. Dites lui qu'elle ne doit pas oublier, c'est trop facile. Qu'elle doit se souvenir de toute notre vie, nos expériences, nos histoires, qu'elle doit se rappeler de tout. Et comprendre qu'elle peut revenir, qu'on peut recommencer, à son rythme, selon ses envies. Dites lui de ne pas oublier.

Dites lui tout simplement que je l'aime comme je n'ai jamais aimé.
Dites lui que j'attends, l'espoir chevillé au corps.

Si vous la croisez, faites le pour moi.
Faites le pour nous.

23 août 2006

I promise you...

Tears stream down your face
When you lose something you cannot replace
Tears stream down your face and I

Tears stream down your face
I promise you I will learn from my mistakes
Tears stream down your face and I

Lights will guide you home
And ignite your bones
And I will try to fix you



Coldplay -Fix You



Retrospectivement, je comprends mieux pourquoi ces paroles me parlaient autant...

22 août 2006

J+25

Vous vous en doutez : l'année qui arrive ne sera pas une année comme les autres. Ce sera sans aucun doute la plus importante de ma vie. Celle où je dois retrousser mes manches et me battre pour la femme que j'aime.

Pas question de me tuer au boulot, pas question de m'abrutir dans la Philosophie.

Une année de transition, donc.

Celle où mon bébé devrait enfin accoucher, poussé que je suis par les miens.

Bizarrement (ou pas), le travail a commencé à s'accélérer depuis trois semaines. J'entends plus que jamais le Chant des Sphères (comme c'est poétique) et je vomis littéralement mon inspiration.

Une chose est sûre : le nom du nouveau né est d'ores et déjà fixé, ce sera :

"Des mondes s'effondrent...".

Oui, je sais ce que vous vous dites. M'en fous.

Ce titre convient parfaitement. Encore plus depuis trois semaines, vous ne pensez pas ?

Dieu est plein d'humour. Rendons lui grâce.

J'envisage par ailleurs de publier le premier chapitre sur ce Blog, d'ici quelques semaines.
Vos avis seront les bienvenus. Tant que j'y pense, si quelqu'un se sent l'âme de m'aider à traduire tout ça en anglais, qu'il se fasse connaître, il se verra aimablement remercié.

Merci pour tous vos messages de soutien. Si vous voulez vraiment m'aider, c'est simple.
Il vous suffit de nourrir mon espoir pendant mon absence.


18 août 2006

Je l'aime

Voilà, je crois qu'on peut le dire désormais : tout part en vrille ici bas.

France est partie fin juillet, elle a dit "J'en peux plus, c'est fini", et tout a été effectivement fini.

L'appartement, les projets, le mariage, les études, la vie de couple, le bonheur. Tout a fini le 28 juillet, et je crois bien que je suis parti avec. Très très loin, dans un endroit vraiment noir. J'ai peur d'y rester un long moment.

Alors, je m'accroche, c'est sûr. Je ne perds pas espoir, jamais. Presque jamais, en fait. Mais je l'aime, je l'aime tellement, qu'il faut bien être là, prendre des claques mais se relever chaque fois, prendre des claques mais revenir au combat, se battre, se battre, se battre battre battre.

Jusqu'à l'épuisement, jusqu'au bout. Pour celle qu'on aime. Se raccrocher aux petits brins d'espoir, aux petites phrases qui échappent, aux mots qui s'envolent et qu'on ne peut retenir, à certains regards qui en disent beaucoup. Se raccrocher à tout, même par désespoir. Se raccrocher à ce qu'il reste du monde, pas grand chose mais c'est déjà ça.

Oui, je me bats, je ne fais que ça. J'y crois encore, peut-être suis-je le seul, peut-être pas, mais cest comme ça, je me bats, je ne sais faire que ça.

J'ai prié Dieu, j'ai parlé aux morts, j'ai parlé aux absents, j'ai pleuré le Ciel.

Je ne sais pas faire autre chose que me battre pour elle. Le seul amour de ma vie.

Puisse-t-elle m'entendre, un jour. Puisse-t-elle nous laisser une seconde chance. Puissions nous revivre le bonheur d'avant.

On s'aimait, putain. On s'aimait, et je crois bien que c'est au nom de cet amour que je me bats. Pour nous deux.

Puisse-t-elle nous laisser une seconde chance.