Demandez à Inès ce qu'elle en pense. Demandez lui de vous expliquer quelle relation j'entretiens avec mes promesses.
Elle vous dira, et elle dira juste.
C'est dans cet esprit que je décide de revenir un petit peu sur mes promesses et sur mon blog, ce qui ravira à coup sûr Vanessa.
L'heure n'étant pas encore au bilan de l'année 2005 (et il y aura beaucoup beaucoup de choses à dire), je pensais juste faire un petit billet pour remercier Thomas, Loraine, Mathieu, Manu et Laure (ainsi que les parents de Loraine et le papa de Manu) pour la soirée que nous avons passée hier soir...
Ce n'est pas seulement la raclette, ce n'est pas seulement la dégustation de vin blanc, ce n'est pas seulement la partie mémorable de Trivial Pursuit, ce ne sont pas seulement toutes ces choses qui ont fait de cette soirée un moment inoubliable.
Non. C'est la magie de l'instant, c'est le fait d'être tous réunis, entre amis, d'être (enfin!) ensemble. C'est la rareté qui fait l'importance et l'intensité de ces moments-là.
Cette soirée, jamais je ne l'oublierai. Ce soir là, les regards en disaient plus long que beaucoup de paroles.
A ce propos, je me souviens maintenant d'un vieux discours,
(Parle peu mais écoute. Donne l'impression de ne pas être là, fais toi oublier, cache toi au bord des regards, place toi juste là où la vision se trouble, là et nulle part ailleurs)
un discours qui fait partie de moi à présent. Un certain Cort ne serait pas peu fier de moi, je crois. J'espère.
Tu vois Cort, les jours avancent vers moi de plus en plus rapidement, ils accélèrent et accélèrent et accélèrent mais je me tiens droit, je n'oublie pas ce qu'on m'a appris, ce qui fait de moi un homme. Je n'oublie pas mais comment le pourrais-je ? On n'oublie pas ce qu'on est.
On n'oublie pas son petit terrain vague qui flotte autour de nous, jamais loin, qui (tous en choeur!) flotte juste derrière.
Et sur lequel parfois poussent des roses.
Je ne change pas, tu vois. Je crois toujours plus aux regards qu'aux paroles.
(Les lèvres mentent, gamin. Les yeux, jamais.)
Que ne m'a-t-on jamais rien dit de plus vrai ?
Hier soir, autour de la table, encore une fois, comme toujours, je ne me souviens pas avoir beaucoup parlé.
Et grâce à Dave Matthews Band, je me suis souvenu que ma vraie place, je veux dire celle de mon âme, ne sera jamais autour d'une table. Mais en dessous.
A rêver.
(I'm playing under the table and dreaming)