31 mars 2006

Arrière-goût

A force de regarder Cold Case, il fallait bien que ça arrive. Je me suis rêvé un épisode, du début à la fin. Avec la chanson, à la fin. C'était pas mal.
Si je me souviens bien, je me suis même sacrifié pour qu'on trouve le coupable. Et tout le monde m'a pleuré. Marrant.

Mais passons. Parlons du CPE, comme tout le monde. C'est toujours le bordel en France, et Galouzeau qui s'accroche à sa loi, ça me fascine. Il y a quelque chose de tragique là-dedans, il y a du Créon chez De Villepin.

J'ai aussi remarqué que le jeu à la mode, c'est de nous comparer aux jeunes de Mai 68. C'est profondément débile. Les médias sont profondément débiles. Heureusement qu'on a Elise Lucet ...

Mardi, France et moi avons fait de belles photos du cortège bordelais. Ca rassure de voir tous ces gens avec nous. Que tout le monde ne nous rit pas au nez quand on ose refuser l'institutionnalisation de la précarité. Qu'il existe encore des gens pour refuser cette idéologie dominante, la "pensée majoritaire" aurait dit Deleuze.
De belles photos, donc. Dans une manif' bon enfant, comme toujours.

A l'arrivée, place de la Victoire, des étudiants en Droit nous ont balancé des brosses de peintre du haut de leur appartement en hurlant des insultes ; ils ont blessé un jeune à la tempe. Il pissait le sang juste devant nous. Les autres, là-haut, riaient beaucoup.

La violence est bien la chose du monde la mieux partagée.

Alors, bon ... Le face à face va continuer. Les étudiants gauchos réacs contre le Gouvernement uni, républicain, droit dans ses bottes. Les feignasses contre "ceux qui se lèvent tôt".

Décidément, le XXIème Siècle a un arrière-goût de XIXème.

29 mars 2006

Arbre

Vous qui me connaissez, vous savez que ce que j'aime le plus sur cette terre, ce sont les arbres.

Si Dieu existe, qu'il me réincarne en chêne.

Loin du vacarme du monde, je défierai le Temps.

Des hommes passeront à mes pieds. Je les regarderai vivre et mourir. Certains viendront s'assoupir sous mes branches , d'autres grimperont le long de mon tronc. Près de moi, tous se sentiront en sécurité.

Et dans ma sagesse d'arbre centenaire, par delà les siècles, je me souviendrai de chacun d'entre eux.

A quoi tu joues ?

A quoi tu joues, l'ami ? C'est quoi le but, c'est quoi l'idée, c'est quoi le refrain ?
A quoi tu joues, dis moi ? C'est quoi l'envie, c'est quoi l'espoir, c'est quoi l'attente ?
A quoi tu joues, mon pote ?

Il y a des heures perdues, tu te souviens ? Des heures perdues, des heures pour tourner en rond avec soi-même, des heures à soi, des heures pour être à soi.

Pendant ces heures là, à quoi tu joues, toi ?

Tu pleures, tu hurles, tu te défends :

"On se parle à soi comme on peut, on tente, on tente, on y croit, on essaye en tout cas, on essaye d'y croire, ouais je crois bien qu'on essaye. Mais être seul, ça fatigue. Se parler, ça épuise, s'écouter parler, s'entendre de l'intérieur, c'est une épreuve qu'il faut accepter, c'est un défi à relever. On a beau essayer, parfois ça veut pas. Que veux-tu que j'y fasse ? Ca veut pas, aujourd'hui."

J'aimerais être avec toi. Nous deux, rien que nous deux. My oh My, comme ils disent, j'aimerais tant être avec toi. Te parler juste une fois. Voir à quoi tu ressembles vraiment, te regarder dans les yeux et te mettre à nu,

(la fille de mes rêves)

face à face, mon pote. Face à face.

Je t'ai donné rendez-vous il y a bien bien longtemps. Et tu n'es jamais venu. Je ne t'en veux pas, c'est ma faute, je ne t'attendais pas au bon endroit.

Mais cette fois, les choses sont sur le point de changer, pas vrai ? On le sait tous les deux. On le sent tous les deux. On voit la tempête arriver de loin, on la contemple, fascinés. On va se retrouver en plein dedans, et on s'en sortira peut-être pas.

Mais on se dit que là n'est pas la question, survivre c'est pas notre problème, c'est pas notre problème. On peut crever, si on est deux. Ce n'est pas grave. C'est crever seul qui nous emmerde, et on a bien raison.

J'veux pas crever seul. Pas avant de t'avoir vu. Pas avant de devenir moi. Et puis, plus personne ne nous attend. Y'a que nous, y'a plus que nous. Faut qu'on se cherche, faut qu'on se trouve, j'voudrais être moi, enfin.

Avant que le monde ne nous explose à la figure, avant que tout ça pète, j'aimerais essayer. Face à face.

J'voudrais savoir à quoi tu joues. J'voudrais te hurler au visage des choses enfouies, des choses secrètes, des marques cachées.

Et tu vois, malgré tout, je me demande si les gens osent réellement se parler à eux-mêmes. Est-ce qu'ils essayent de savoir à quoi ils ressemblent vraiment, à l'intérieur ? Ou bien passent-ils leur vie à faire taire cette petite voix qui parle tout au fond, quelque part derrière les yeux ?

Parce que le monologue est plus simple que le dialogue, surtout avec soi-même.

"Soi-même comme un autre", et tout est dit.

Oui mais moi je voudrais quand même essayer. Aujourd'hui ça veut pas, d'accord, mais demain ? Peut-être demain.

Se parler, ça épuise. C'est ce que tu dis. Mais je n'ai plus le choix. Faut qu'on se cherche, faut qu'on se trouve, j'voudrais être moi, enfin.

Viens.

23 mars 2006

Mensonge

Le malheur de ma vie, c'est que je crois plus aux mensonges qu'à la vérité. Ou plutôt, je préfère le mensonge à la vérité. Plus intéressant, plus original, plus riche, plus vivant.

J'ai l'impression que j'ai plus à apprendre d'un mensonge que d'une vérité. J'ai l'impression que le mensonge a quelque chose de plus. Je crois qu'au fond, tout le monde recherche le mensonge, parce que le mensonge, c'est la vie. La vérité est nue, elle est froide, elle est sans vie... Et quelque part, la vie c'est toujours l'envers du décor, c'est le non-dit, l'invisible, c'est le magique.

Je crois fortement que l'Art a pour fonction de mentir. Le poème ne dit jamais la vérité, il la travestit, il en fait un mensonge acceptable, il en fait un mensonge désiré. Le poète dit toujours mieux la vie que la vie elle-même.

Je ne parle pas du mensonge blessant et du mensonge facile, celui qui cherche à cacher la vérité dans l'intention de nuire. Je parle du beau mensonge, celui qui embellit nos vies, qui nous fait croire à autre chose, qui nous détourne et nous dévie.

On passe notre vie à croire que seule la vérité existe réellement, que le mensonge est un rideau de fumée sur le monde. Et si c'était l'inverse ? Et si le mensonge était partout, et que c'était une chance ? Et si c'était le mensonge qui rendait la vie acceptable ? Réfléchissez-y, rien qu'une fois...

C'est quoi au juste, la vérité ? Qui la décide ? Qui peut la dire ?

Le beau mensonge, lui, peut être dit par tous. Il embellit l'existence, il nous fait croire à des choses extraordinaires et mystérieuses, il nous crée des mondes imaginaires, il fait naître des univers. Il nous enrichit de l'autre, de "ce qui n'est pas" ou "ce qui pourrait être".

Oui, je crois plus au mensonge qu'à la vérité. Pas pour tout, bien sûr, mais pour certaines choses.

Si Inès lit ça, elle sera folle de rage. Ou peut-être pas. Peut-être que ça la fera sourire et qu'elle me dira "c'est bien toi, ça". Après tout, elle pourrait réagir comme ça, oui. Et elle m'expliquera toutes ces choses qu'elle seule comprend aussi bien, elle me parlera de moi, elle m'expliquera qui je suis vraiment.

Inès me connaît mieux que personne, moi y compris bien sûr, elle me connaît mieux que je ne pourrai jamais le faire.
Et voyez vous, Inès ne ment jamais. Inès est tout entière tournée vers la vérité.

Quelle extraordinaire ironie.

22 mars 2006

Les Passantes & Little Thing

Concernant mes billets sur "l'inconnue aux deux couettes", je ne pouvais pas faire comme si j'avais oublié : il y a deux très belles chansons sur le même thème (la fille-qu'on-rencontre-et-qui-disparaît-sans-que-l'on-sache-même-son-prénom) : Georges Brassens et Dave Matthews évidemment.

Georges Brassens et "Les Passantes", chanson d'ailleurs déjà évoquée dans le premier billet consacré à l'inconnue. Dave Matthews et "Little Thing", chanson préférée de ma douce.

Je ne résiste pas au plaisir de vous transcrire un extrait de ces deux merveilles.

Les Passantes :

"Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir"

Little Thing :

When I turned around
she was gone
oh she was gone
i didn't even get her name
but i thought god
with your face in my mind
and your voice in my ears
still echoes
oh i bought her a lovely flower
stand there where we met that day
and hope that you would return
but no no no

i can't remember where i was going now
i can't remember where i was leading to
or what led me to you but
oh and it reaches out through my head
the look of you the sound
the way you cackled at me
from then and
i didn't know where I was going
but always i'll be

so hey
the hands that pour
my hands are on you again
hey i will beg you
i'll beg oh see me
please find me again

i'm lost again
i sit here drinking coffee
or water depending the time of day
but oh you're with me like a ghost of a mother
oh you're with me like the pain of a father
i wish i
i wish i could call you something
other than the girl that i saw then

but hey
i would recognize you in a second
but hey
i only saw you for a minute maybe less
i don't hold my hand where
but i waited honest
i'm lost now i'm lost now
i can't remember what i used to be
but hey yeah weighted by the memory of
the memory of a love that never got born


Oui c'est long, c'est même très long, mais qu'est-ce que c'est beau !

21 mars 2006

La fille de mes rêves

Drôle d'expérience que celle de cette nuit...

Trois rêves, bien distincts, trois histoires différentes, sans rapport aucun. Alors vous me direz, rien d'extraordinaire là-dedans, bien sûr. Sauf que, voilà, dans chacun de ses rêves, la même fille apparaissait... Oui je sais, "encore une fille", que voulez-vous que j'y fasse ?
Cette fille, donc, que je ne connais pas, dont le visage ne me rappelle personne en particulier, je dois vous en parler. Je dois vous raconter mes rêves.

Dans le premier, je me souviens être dans une sorte de petite maison perdue dans une vallée déserte. Je ne suis pas seul, puisqu'avec moi se trouve un vieil ami, Romain, que je n'ai pas vu depuis (trop) longtemps. Romain me parle, ce qu'il me dit je l'ai oublié, Romain me parle et tout d'un coup, deux filles entrent dans la pièce. La première est blonde, je crois, mais peu importe. Elle se met à parler avec Romain, et je ne comprends pas ce qu'ils disent.
Peu importe, en fait, parce que mon attention est totalement mobilisée par l'autre fille. Elle n'est pas grande, plutôt mince, elle a les cheveux chatains et bouclés, et les yeux d'un bleu éclatant (toujours du bleu...)
Elle entre et se dirige vers moi, elle me parle, j'ai tout oublié, je ne sais plus qui je suis, parce que son regard, il y a quelque chose dans son regard, quelque chose de triste et de mystérieux à la fois. Je ne me souviens presque plus de rien, et pourtant... je n'ai pas oublié son visage, ses yeux, son sourire, son regard... la magie des rêves, sans doute.

Et puis tout d'un coup, je comprends qu'elle va partir, qu'elle doit partir. Elle va partir, elle part, elle est partie. Romain et l'autre fille discutent toujours, mais moi je suis de nouveau seul. Et soudain, je tombe par terre. C'est le noir total, et je crois qu'à ce moment là, je me réveille.
Bon je décide de me lever, de me servir à boire, et je me dis "quand même, cette fille...j'aimerais bien la revoir. Je ne voudrais pas l'oublier demain matin".

Et c'est ainsi que je me rendors. Et c'est ainsi que je recommence à rêver. Et c'est ainsi que je me retrouve dans la même pièce, sans Romain cette fois, et que la fille de mes rêves ouvre de nouveau la porte. Comme si elle m'avait entendu. Comme si...
Cette fois, elle me parle et je me souviens de tout. Elle me prend les mains, et elle m'embrasse sur la joue, au coin des lèvres. Puis elle dit quelque chose qui n'a strictement aucun sens, comme dans la plupart des rêves

(Quelque chose qui n'a strictement aucun sens pour nous, quand nous sommes réveillés, mais qui dans nos rêves semble vouloir dire quelque chose, quelque chose qui parlerait à notre raison endormie)

"Choisis une carte"

Dans ses mains, plusieurs cartes de couleur jaune. J’en prends une. Dessus, un seul mot : TRISTESSE. Sur le dos de la carte, un oeil rouge

(Hey, ça ne peut pas être une coïncidence!)

un oeil rouge qui me fixe. Je crois que j'ai très peur, et elle se rapproche de moi, et serrant mes mains elle me fait comprendre qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur. Elle m'embrasse une nouvelle fois sur la joue, et je me réveille. Encore.

Et je me rendors, et je rêve une dernière fois. Et elle est toujours là. Elle a les cheveux courts maintenant, mais je la reconnais, à cause de ses yeux, vous comprenez...
On est dans un grand champ de blé, pas loin d'une petite ferme, et aussi loin que porte ma vue, il n'y a rien d'autre que des champs et des collines

(Un paysage de rêve)

Des champs et des collines à perte de vue, et nous au milieu, nous au centre du monde, des cheveux courts et des yeux bleus, et il n'y a rien d'autre à dire.

Ce rêve n'est pas le plus riche, mais c'est sans doute le plus étrange. Elle ne dit rien, la fille de mes rêves, mais elle me regarde de ses yeux bleus, de son regard perçant, et on dirait qu'elle voit mon âme.
Dans un seul regard, elle voit tout ce qu'elle a à voir. Elle voit tout ce que je suis. C'est drôle cette impression, même dans un rêve. C'est drôle de se sentir vu, de se sentir nu, de se sentir entièrement offert à la vue de quelqu'un.

Une fois que tout mon être est saisi, elle s'éloigne sans rien dire. Elle me fait juste un petit signe de la main, pour me dire au revoir. Comme si tout avait été dit. Comme s'il y avait une logique là dedans.

Alors je finis de rêver. Je finis de rêver sur un signe de main, sur le sourire d'un visage inconnu, je finis de rêver d'une fille que je connais pas et que je ne connaîtrai jamais. Une fille qui n'existe même pas.

La fille de mes rêves.

18 mars 2006

Hey

Voilà, le PC a été changé (snif snif), je réinstalle patiemment tous mes programmes et je reviens bientôt vous parler de moi moi moi, encore de moi !

A très vite.

10 mars 2006

Mon vieux PC

Mon Disque Dur vient de rendre l'âme... Comme ça, dans la nuit, sans prévenir... Mon DD vient de rendre l'âme et avec lui plus de 60 Go de données... Si je calcule bien, j'ai perdu :

- Plusieurs milliers de MP3 (de DMB à 50%)
- Des centaines de vidéos de concert (de DMB à 90%)
- La totalité des cours de fac que ma copine et moi avions tapés.
- Les centaines de photos que j'avais précieusement conservées depuis le lycée...

En tout, c'est plus de 5 ans de documents qui se sont envolés en un instant... Evidemment, je n'avais rien sauvegardé, rien de rien. J'ai tout perdu du jour au lendemain.

Bizarrement je prends les choses plutôt bien ! Les MP3, je les retéléchargerai, je ferai appel à la filière américaine pour me renvoyer les vidéos perdues et les cours de fac doivent bien être sauvegardés quelque part, sans doute sur de vieilles disquettes poussiéreuses (à l'époque, les clés USB n'existaient pas !).

Ce qui me chagrine vraiment, ce sont les photos, toutes les photos...

Bon c'est un petit peu de ma vie qui s’en va, il faut bien l’avouer. Les souvenirs (matériels) de ces 6 dernières années qui s’effacent.

Mon DD a rendu l’âme, et je vais en profiter pour changer de PC… Lui aussi, il est vieux d’une demi-douzaine d’années. Je l’aimais bien. Il m’a suivi depuis l’année 2000, c'est par et grâce à lui que j’ai pu aimer Marine (Internet, ça aide dans les relations à distance), et c'est aussi grâce à lui que j'ai pu traverser les années 2001-2002.
Oui, je me suis attaché à mon vieux PC. Oui, je vais le changer pour un jeunot, tout beau, tout neuf, fringuant, silencieux, rapide, brillant, etc. Oui, ça m'emmerde.

Comme disait la pub Ikea, "Réagissez, ce n'est qu'un objet !".

Je comprends maintenant pourquoi je l'ai toujours trouvée ridicule. C'est du plus bas niveau de bêtise... Du niveau de publiciste, quoi !

Evidemment que l'on s'attache aux objets... Evidemment... Et heureusement.

Je parle, je parle (j'écris, j'écris) et j'en oublie le principal :

Faites pas comme moi, sauvegardez vos données...

07 mars 2006

Deux couettes

Hé bien voilà, il fallait s'en douter. Je l'ai revue.

Je savais que ça allait arriver, oui, je crois bien que je le savais, ça devait arriver tôt ou tard, mais là, j'avoue... comment dire... ce fut rapide. Peut-être un peu trop.

Elle était à la cafétéria de la fac', elle était avec ses amies, elle était belle, et elle ne m'a pas vu.

Je venais chercher mon café, un peu de Black Eyed Peas dans les oreilles, je faisais la queue, j'attendais patiemment, je rêvais, et puis je l'ai vue. Enfin, j'ai vu ses yeux bleus bleus bleus.

Elle parlait beaucoup, avec de grands gestes, et c'est pour ça qu'elle ne m'a pas remarqué. Tant mieux.
Elle avait un bonnet sur la tête, et deux petites couettes brunes qui lui donnaient un air malicieux.

Est-ce que j'aurais du lui parler ? Est-ce que j'aurais pu le faire ? Et pour lui dire quoi ?

Non, je ne regrette pas d'être resté discret. Comme toujours. Rappelez vous : un peu à l'écart, un peu en retrait, un peu au bord des choses, là où on les voit le mieux. Là où elles se livrent.

J'ai acheté mon café, et je suis sorti, un peu de Black Eyed Peas dans les oreilles.

Je la reverrai sans doute lundi prochain et je ne sais pas si j'en suis heureux. J'aimerais bien qu'elle reste inconnue. J'aimerais bien qu'elle reste "l'inconnue".

Les choses cachées sont toujours les plus belles. Oui, je crois bien que c'est vrai.

04 mars 2006

Attendre

Je n'ai rien de bien important à raconter ces jours-ci.

Plutôt que de remplir du vide avec du vide, je préfère attendre, laisser venir, prendre mon temps.

Alors pour l'instant, ne m'en voulez pas, je tourne en rond dans mon terrain vague.

Et c'est bien comme ça.