29 octobre 2005

Ho non

Ho non, mon Dieu, pas ça...Ne nous faites pas ça...

...

Week end à la campagne niqué.

Campagne


Je pars à la campagne, donc. On se revoit mardi.
Faites moi une faveur, portez vous bien.

(Que vos jours soient longs et vos nuits plaisantes.)

PS : Merci pour les compliments au sujet du dernier billet. Celui de Vanessa m'a particulièrement touché.

28 octobre 2005

Ca

On me demande souvent : "Mais pourquoi tu nous jouerais pas du piano, là... Allez, quoi, juste un ou deux morceaux, juste pour nous faire plaisir..."
Ha, ha. Les choses ne sont pas si simples. "Non, non, non. Je ne sais pas jouer devant un public, je ne sais, vraiment..."
Et c'est vrai. Je ne sais pas faire. Je ne peux pas. J'essaie pourtant de me convaincre : "Allez, mon pote, vas y, fais leur plaisir, donne leur ce qu'ils attendent, ils te laisseront peut-être respirer après..."
Mais non. Ca ne marche pas comme ça. Et vous savez quoi ? Je ne sais pas comment ça marche, en fait. Je ne sais même pas si je joue du piano. "Ca joue en moi" aurait pu dire Nietzsche. Parce que c'est exactement ça, au fond. Chaque fois que je commence à jouer, j'ai l'impression de passer en arrière-plan, de reculer en moi même. D'être mon propre spectateur.
Chaque fois, oui, chaque fois, je m'en aperçois et je me dis : "Ho mon Dieu, ça recommence, ça recommence encore une fois. Je m'en vais, je m'absente, et j'ai beau regarder mes doigts, j'ai beau regarder la partition, ce n'est pas moi qui joue, non, ce n'est pas moi et ça a quelque chose de terrifiant. Et de terriblement excitant, aussi."

Je n'ai jamais vraiment su ce qui se passait exactement, dans ces moments-là, mais j'ai compris une chose : c'est que ça ne m'arrivait que lorsque j'étais seul. Comme si la présence d'autrui faisait disparaître le spectateur en moi. Et dans ces cas-là, oui, c'est bien moi qui joue. Je joue mon morceau. Je le joue avec mes doigts. Mais alors je ne me sens plus vraiment musicien.
Et c'est là tout le paradoxe. Je n'ai l'impression de faire de la musique que lorsque ce n'est pas vraiment moi qui joue.

(Je ne tire pas avec ma main. Celui qui tire avec sa main a oublié le visage de son père.)

Seigneur, que cette phrase est juste. Je ne joue pas avec mes doigts. Celui qui joue avec ses doigts a oublié le visage de son père. Je joue avec mon coeur. Je joue avec mon âme, je joue avec les univers qui m'entourent. Je joue avec le monde. Je ne joue pas avec mes doigts.

Entendez moi bien, mes amis. Je ne joue pas du piano, pas vraiment. Ca joue du piano en moi.
Entendez moi bien, je vous prie. Je ne joue pas la musique.
Elle joue à travers moi.

27 octobre 2005

Look at this big eyed fish

Hier soir, Canal + diffusait Big Fish. C'est drôle comme ce film a le don de régénérer jusqu'à la dernière de mes cellules... Pas à la manière d'Amélie Poulain, non, qui te donne plutôt envie de sauter partout dans les rues ou même de danser sous la pluie.
(D'ailleurs, en parlant de ça, une vieille rumeur - mais bien persistante je trouve, pour une rumeur - bref, une rumeur circule comme quoi Birdie aurait dansé sous la pluie après avoir vu Amélie Poulain au cinéma... Et si vous connaissez Birdie, je vous laisse imaginer la chose...)
Là c'est différent. C'est un peu comme si Burton réenchantait le monde, c'est un peu comme s'il élargissait les choses, qu'il rendait le réel plus vaste...

Je sais que certains vont encore dire : "Ouah, tu nous les brises avec ton réel plus vaste, tu ne parles que de ça, tu ne penses qu'à ça, tu ne vis que pour ça..." (et ainsi de suite, avec plein d'expressions qui finissent toutes par "que pour ça").
Le pire, c'est qu'ils n'auront pas tort, pas vraiment. Mais vous devez comprendre : j'ai trouvé un allié de poids en la personne de Tim Burton.

Et je devrais m'en passer, fools ?

First comes smiles

J'ai eu droit à mon petit week end à la campagne, et ça fait du bien, Dieu que ça fait du bien...

Malheureusement, ça signifie aussi que mon Blog ne se remplit pas. OK, mais vous en conviendrez aisément : entre mon Blog et le repos de mon âme, mon choix est vite fait.

En plus, je viens de finir La Tour Sombre VII, je viens de finir La Tour Sombre tout court, bordel de merde...

Alors je crois que je reviendrai quand j'aurai quelque chose à dire...


Les derniers mots pour Roland Deschain :

First comes smiles, then lies. Last is gunfire.

21 octobre 2005

Bien sûr

Que suis-je devenu ?
Mon doux ami
Tous ceux que je connus
Finissent par disparaître
Tu pourrais tout posséder
De mon empire de poussière
Je te laisserai sombrer
Je te ferai souffrir



Bien sûr, bien sûr, il s'agit de Trent Reznor. Bien sûr, bien sûr, certains savent d'où vient cette citation.

Et tous, chaque fois que nous la relisons, savons combien elle est vraie et à quel prix nous la payons.

19 octobre 2005

La Radio (2)

Ménage automnal. Mes humeurs changent et avec elles ma Radio.

Juste une pensée pour Jake en écoutant Mud Flow.

Salut, mon pote.

17 octobre 2005

Aïle Eddie.

Je suis né
Un six-coups à la main
Et c'est derrière mon arme levée
Que je mènerai mon dernier assaut.



Aïle, Eddie. Aïle, prisonnier qui fût. Aïle, Pistolero.

Mon vieil ami, aujourd'hui je viens à toi.
Je viens avec mes yeux pour ne pas perdre de vue l'espoir qui me guide et pour voir défiler ces temps anciens où le jour semblait plus clair et les étoiles plus proches.
Je viens avec mes yeux et je les garde, si fait. Je garde mes yeux pour assister à la chute des miens et pour pleurer ceux qui tombent à mes côtés et ceux qui me survivent. Je garde mes yeux pour toi, ô mon vieil ami, car c'est pour toi que je pleure aujourd'hui.

Mon vieux compagnon, je viens aussi avec ma voix et je la garde pour qu'elle me rappelle au monde des vivants, encore, encore et encore, pour hurler la rage d'hier et murmurer celle de demain. Je garde ma voix pour me souvenir de ton nom, ô mon ami terrassé, pour le crier à la face des briseurs d'espoir et des brûleurs de mémoire.

Je garde ma voix pour chanter la venue de la rose et pour chanter ton départ.

Ainsi c'est ici que tu tombes. Va, frère, et que tes nuits soient paisibles. En ton nom je continuerai et par lui seul je vaincrai.

Aïle, Eddie. Aïle, prisonnier qui fût. Aïle, Pistolero.


Ô mon vieil ami, ô mon compagnon, que me reste-t-il qui ne me sera ôté ?



(Pour l'occasion, la triste occasion, je rajoute une musique de circonstance dans la radio : ELM de Yoko Kanno)

Le Chevalier Roland s'en vint à la Tour Noire

Not hear? when noise was everywhere? it tolled
Increasing like a bell. Names in my ears
Of all the lost adventurers my peers -
How such a one was strong, and such was bold,
And such was fortunate, yet each of old
Lost, lost! one moment knelled the woe of years.

There they stood, ranged along the hillsides - met
To view the last of me, a living frame
For one more picture! in a sheet of flame
I saw them and I knew them all. And yet
Dauntless the slug-horn to my lips I set,
And blew. 'Childe Roland to the Dark Tower came'

Robert Browning


Aucun son ? Quand le bruit était partout ! Et j'entendis
Le carillon croître à mon oreille. Ces noms à mon oreille tendue
Ceux d'aventuriers perdus.
Mes pairs - celui-ci était si fort, celui-là si hardi,
Et l'autre si chanceux, et tous, vieux amis enfuis
Perdus, perdus ! Un instant sonna le glas du malheur
des ans déchus.

Tous, debout là, alignés le long des collines réunis,
Pour me voir avant le grand départ, cadre vivant et plein d'espoir
D'un ultime tableau ! Sur une feuille en flammes dans le soir
Je les vis, tous je les reconnus. Et c'est alors qu'en un geste infini,
Intrépide, je portai à mes lèvres mon cor béni
Et sonnai. "Le Chevalier Roland s'en vint à la Tour Noire"

15 octobre 2005

Plus large

Ca y est... Bon sang, je crois que ça y est. Je tiens quelque chose et je vais pas le lâcher.

Encore un monde qui s'écroule, le mien, monde bancal et froid, et voilà qu'un nouveau se dresse, plus... large. Et c'est exactement le mot qui convient, pas vrai ? Plus large.

Ouais, le voilà qui se dresse, mon pote. En fin de compte, ce petit truc qui clochait a vraiment disparu.

Tout change, dehors, tout est en train de changer. Et au fond, c'est mieux comme ça, pas vrai ?
Cyd, mon vieux, tu vas être fier de moi : Je crois que j'ai trouvé mon terrain vague.

13 octobre 2005

Mini milky Way


Je ne la connais pas beaucoup, du moins pas autant que je le voudrais et ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé...

Tu le crois toi ? Elle me manque ach'ment la petite !

Reviens Maya, reviens au moins me dire que tu es toujours là, pas loin.
Reviens me dire que c'est pas si mal Rennes, et puis que tu aimes toujours autant le Bailey's et le caramel.

Reviens me parler de toi, de ton père, de tes rêves et de ton penchant pour la cigarette.

Reviens parce que ça urge vraiment, maintenant.

11 octobre 2005

La radio

Si vous êtes légèrement futés, vous aurez remarqué la présence d'une nouvelle rubrique (encore à l'état de test) intitulée "Ma radio".
Il vous suffit de cliquer dessus pour écouter quelques morceaux de mon choix. Je compte modifier la playlist assez régulièrement, tous les 15 jours environ.

Pour l'instant, vous pourrez y trouver :

Camille - La demeure d'un Ciel : A écouter dans son bain.

Supergrass - Saint Petersburg : Reposant, une musique pour samedi après midi.

Scissor Sisters - Laura : A part les 30 premières secondes, le reste vaut réellement le détour.

Pearl Jam - Jeremy : Un classique. Superbe.

Thievery Corporation - Until the Morning : Envoûtant.

Ryan Adams - Wonderwall : Une reprise absolument magnifique de la chanson d'Oasis.

Pearl Jam - I am Mine : Un hymne pour toute une génération.

The Killers - Mr Brightside : Rien à dire.

Andre 3000 - Roses : Un petit clin d'oeil à Flo. Notre chanson.

Ô Discordia

Le petit garçon court, il court, court, court comme seul un petit garçon qui cherche à fuir les démons qu'il s'invente peut le faire, il court et bien sûr il n'avançe pas, comment pourrait-il avancer dans un monde où les choses occupent toujours une place autre que celle qu'on leur donne, une place changeante et mouvante, parce que la réalité c'est de l'organique, le réel c'est du vivant qui bouge, qui remue, qui se convulse, qui se vomit et

(Ô Discordia, vois donc le monde comme il s'effondre)

il n'arrête pas de se vomir, c'est sans fin et ça ne s'arrête pas, non ça ne s'arrête pas.

Alors le petit garçon comprend enfin qu'il est piégé comme une mouche à merde dans une toile d'araignée, et pleure Mia, fille de personne et mère d'un seul, pleure pleure pleure le petit garçon qui ne s'enfuit pas, qui ne s'enfuit plus, qui ne bouge pas et qui ne bouge plus, à attendre "delah" le moment où les crocs se refermeront sur lui et que viennent les larmes, encore et encore.

Et puis apparaît le visage de son père, et voilà que le petit garçon se souvient, il se souvient de cette comptine qui parle d'un coeur caché dans un chiffon blanc et maintenant que les démons arrivent, maintenant que les monstres s'approchent,

(All at once the ghosts come back)

il s'en fout, il ne court plus, il ne pleure plus, il se met à chanter, à chanter aussi fort qu'il peut, parce qu'il se souvient du visage de son père et de ce coeur et de ce chiffon blanc, et bien sûr les choses qui rampent dans le noir ont peur, ce sont elles qui ont peur maintenant, et elles ont peur de ce chant de gosse qui emplit la pièce et bouffe l'obscurité, qui bouffe même les recoins où elles se terrent. Le petit garçon ouvre les yeux et entre ses larmes il voit les espaces cachés entre le monde des adultes et le monde des enfants qui rêvent, il voit les terres perdues où errent parfois des personnages imaginaires de l'ancien temps, celui de l'enfance. Il voit le monde tel qu'il est et le monde tel qu'il fut, il voit les mondes qui tournent et dansent les uns avec les autres et dans l'instantané de ce regard, il sait que le réel se donne à lui, dans sa nudité la plus extrême.

Alors quand la comptine s'achève, le petit garçon place dans son mouchoir blanc ses craintes et ses peurs et les jette à la face de tous les mondes et de ses démons. Tout s'éclaire et bien sûr les monstres disparaissent, et puis les mondes s'écroulent les uns sur les autres, jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus qu'un, le monde des adultes, ce monde rassurant, rassurant comme le visage de son père, et en s'endormant le petit garçon se dit que vraiment, c'est dans ce monde-là qu'il veut rêver, c'est dans ce monde-là qu'il veut grandir, ce monde où les monstres tremblent devant des mouchoirs blancs qui recouvrent des coeurs et où le réel commence là où l'enfance s'achève.


Ô Discordia, des mondes s'effondrent qui en leur sein abritent des enfants qui rêvent.

07 octobre 2005

Desperate Housewives


Sometimes people pretend to be one way on the outside when they are totally
different on the inside

L'appel du bonsaï


Mes bonsaï me manquent...


Si vous voulez me faire un cadeau ces prochains jours, vous savez ce qu'il vous reste à faire...


Achetez moi un balcon ou mieux encore : une maison à la campagne, parce que là j'en peux vraiment plus des appartements.

06 octobre 2005

"The best book ever"

THE BIBLE IS THE BEST BOOK EVER. SOAK IN IT. DIG IN. YOUR JOY DEPENDS ON THIS BOOK AND YOUR ETERNAL DESTINY. THERE IS NO OTHER AUTHORITY. IF YOU NEGLECT OF ABUSE IT YOU WILL BE DAMNED. LET IT DWELL IN YOU RICHLY SO THAT YOU MAY BE JUSTIFIED.



Ceci n'est pas de l'humour. Ceci n'est pas un extrait du Da Vinci Code pas plus que Du Livre des Mormons.

C'est tout simplement extrait d'un blog (découvert par hasard sur Blogger) et après vérification, ce gars là se prend très au sérieux. Il y croit à fond, quoi.

Ce n'est pas de l'humour, je répète, ce n'est PAS de l'humour.

Ho...Devinez quoi ? Il est américain.

Mon terrain vague

So, let go
Jump in
Oh well, what you waiting for?
It's all right
'Cause there's beauty in the breakdown
So, let go
Just get in
Oh, it's so amazing here
It's all right
'Cause there's beauty in the breakdown



La question est la suivante : Combien de temps cela me prendra-t-il encore avant que j'aille vérifier de mes propres yeux ?
Je veux dire, il est évident ce truc m'habite depuis que je suis au lycée et que ça se colle à moi comme une foutue sangsue. Si j'obéis à Max, je devrais faire mon sac dans l'heure. Mais si au contraire j'intuite ce que me conseille Laville, cela reviendrait pour l'instant à "oublier le visage de mon père".
Ce qui fait qu'encore une fois, je me retrouve dans la délicate posture de devoir prendre seul une décision.

Et puis tout ça, c'était sans compter sur le texto mystérieux/mystique/improbable/décalé de Cyd qui se résumait à une seule phrase : "On a tous notre terrain vague quelque part".

Putain je crois que je vais devoir méditer là-dessus.

04 octobre 2005

Grand merci

L'automne est enfin là, grand merci Sai. J'aime cette saison, parce qu'elle a le mérite de mettre de l'ordre dans ma vie. Elle la clarifie. Les projets branquignolesques, les examens de conscience pathétiques, le foutoir de ma vie, tout ça, c'est bon pour le printemps.

En automne, tout est simple parce que tout est calme. Les choses se calment, la nature se calme, le monde entier se calme. L'automne, c'est d'abord les week end chez papa maman, à la campagne. C'est aussi le feu dans la cheminée et l'odeur du bois qui se répand partout. Ce sont les crèpes et les promenades dans les bois. Ce sont aussi les samedis brumeux, où tout ce qu'il y a à faire est de regarder le monde s'endormir par les baies vitrées. Et puis il y a les dimanches de lecture. Ces fameux dimanches où tu te remets à lire tes vieux bouquins de SF que tu avais forcément oubliés. Sans oublier une musique appropriée, du style The Space between us de Craig Armstrong.

En automne, la vie se résume à ça : un cerveau au repos et un estomac qui flotte quelque part, juste derrière.

03 octobre 2005

Pepsi at night

Bon, bon, bon. Travailler sur Rousseau à presque minuit n'est jamais facile. Pour peu qu'en plus Inès m'envoie texto sur texto, là c'est carrément mission impossible.

Alors pour me changer les idées j'écoute quelques morceaux de Vertical Horizon et je bois mon traditionnel verre de Pepsi du soir. Je me rends compte que ma vie c'est quand même pas l'aventure en ce moment, alors je me dis que ça doit pas être super intéressant à lire non plus.

A propos de lecture, le Tome VII de La Tour Sombre fait environ 950-1000 pages...C'est pas mal et en même temps c'est peu. Alors j'ai décidé de me rationner comme en temps de guerre. Pas plus de 50 pages par jour sinon je vais le dévorer en 3 jours maximum... Et après je vais pleurer sur mon sort comme un con.

Déjà minuit. Inès est partie se coucher.

Après avoir pesé le pour et le contre, je crois que le mieux à faire est encore de repartir voir mon copain Rousseau.
Pour moi. Et surtout pour vous.

Pierre blanche


Lundi 03 Octobre 2005. Jour à marquer d'une pierre blanche.

Menteur, le nouvel album de Cali, vient juste de sortir et c'est une véritable merveille, un petit bijou.
Pour en écouter des extraits, c'est ici : Le site promo de Cali
Et pour discuter avec les fans, c'est là : Le site officiel des fans de Cali

Ca promet quelques concerts inoubliables.

02 octobre 2005

Ma révolution


Tout le monde est passé à côté de l'info...Enfin tout le monde sauf les 7-8 millions qui regardaient la Star Ac' hier soir.
L'info de la semaine, c'est donc que Chloé a été éliminée du Chateau vendredi. Et ouais les mecs, vous croyiez être sur un blog d'intello où il n'était question que de philosophie ou de phénoménologie... Ben vous vous trompiez. Ici, on parle des choses de la vie et l'élimination de Chloé en fait partie. Chloé, hormis le fait qu'elle porte le plus beau prénom du monde, c'était aussi la plus jolie plante de la Star Ac' #5.

Chloé s'est fait sortir de la Star Ac' et tout le monde s'en tape. Pendant que des salariés/grévistes/criminels/terroristes détournent des bateaux parce que de toute manière, c'est tous des feignasses qui veulent pas bosser et qui respectent rien (et en plus, ils sont Corses !), pendant qu'on évacue de force des familles immigrées/squatteuses/clandestines/rien-à-foutre-ici-les-bougnoules à coups de matraques dans les immeubles parisiens, le Chateau le plus célèbre de France perd sa plus jolie frimousse mais personne n'en a rien à carrer.

Alors moi je propose qu'on envoie le GIGN d'urgence pour reprendre les rennes de la Star Ac' où tout part en vrille et qu'on évacue de force les nombreuses chèvres qui squattent et qui savent pas chanter.

Et si avant, on peut faire un petit détour par Matignon, ce serait pas du luxe, merci.

01 octobre 2005

Le Ka tourne

Et voilà...Le septième et dernier Tome de La Tour Sombre est sorti en France. Ce qui signifie que dans une semaine très exactement, plus de 7 ans de ma vie se refermeront derrière moi.

Je ne peux pas croire que ça se finisse déjà et pourtant c'est bien le cas (le Ka?).
Il va falloir apprendre à grandir et à vivre sans Roland.

Plus difficile qu'il n'y paraît.

Lalie, bouche cousue (enfin!)

Ma fascination pour l'arbre de Merleau-Ponty a fait des envieux. En l'occurence, une envieuse.
Lalie a tenu à me rappeler que Mazarine Pingeot aime écrire avec un verre de vin rouge à la main, et moi je dis, ça c'est de l'info intéressante.

De là à dire que "Bouche cousue" est une nouvelle phénoménologie de la perception, il y a un pas que je ne souhaite pas effectuer. Non pas que je dénigre le travail de celle qui a un centre d'études consacré à sa personne mais il faut savoir raison garder, et ce en toute circonstance.

Et puis ça m'emmerderait un peu de faire plaisir à Lalie aussi.

L'arbre de Merleau-Ponty

Merleau-Ponty philosophait sur l'arbre qu'il voyait par la fenêtre de son bureau. Plus j'y pense, plus cette pensée me fascine. T'imagines ? Tu bosses, tu grattes, tu t'exploses les neurones pour de sombres questions philosophiques dont tout le monde se tape, et quand tu lèves les yeux, t'as vue sur un arbre. Et pas n'importe quel arbre. Il s'agit de ton arbre. Pas celui du parc public de la rue d'en face, non non. Celui qui trône au fond de ton jardin privé.
A mon avis, quand t'en es là, t'as plus rien à prouver. Même si ta théorie vaut pas grand chose, il te reste toujours ton arbre.
En fait, Merleau-Ponty c'était le roi du pétrole. Avec son arbre, il emmerdait le monde entier. Et je crois qu'il le savait.

Moi, quand je regarde par ma fenêtre, je vois un mur gris.
Y'a du boulot.