Je savais que c'était un combat dont je sortirai perdant. Mais je ne savais pas que ce serait aussi rapide.
J'ai voulu faire la nique à la réalité autant que possible. Et j'ai en partie réussi.
Avec des pianos à queue, des films de gladiateur, des parties de belotes hallucinantes, du muscat et encore du muscat, des instruments de musique surréalistes, de la Dynamite de Jamiroquai, des pv en couleur, des norvégiennes excentriques ("Angels, Angels"), des crises de rire mémorables, des escaliers qui n'en finissent jamais et un quartier qui se rappelle à mon bon souvenir.
Mais il y avait aussi la station Odéon et les âmes soeurs qui s'y retrouvent. Il y avait la veste en cuir rouge que je n'avais pas vu depuis trop longtemps. Il y avait la visite (raccourcie) d'Henri IV et un flottement dans l'espace-temps. Et puis il y avait ce parfum, ce foutu parfum qui fait tout oublier.
Plus dure sera la chute.