08 novembre 2005

Des mondes et des mots.

Aussi sûr que des mondes nous entourent, les mots ne nous quittent jamais.

Les miens s'écrivent dans toutes les langues.

J'aime les mots français pour leur poésie. Les mots français ne se prononcent pas, ils se récitent.

J'aime les mots allemands pour leur richesse conceptuelle, pour leur manière incroyablement précise de décrire le réel.

J'aime les mots italiens pour leur couleur. Je les aime surtout parce qu'ils ont le pouvoir de parler en moi, le pouvoir de parler à travers moi à tous mes ancêtres. Et comme l'a si bien dit quelqu'un qui m'était cher, "l'italien rend mon sang plus rouge".

Mais j'aime surtout les mots anglais. Parce qu'ils répondent aux questions que je me pose encore. Parce qu'ils font plus que me parler. Parce qu'ils me donnent la clé des choses, ma clé des choses.

("Hé copain, y'a pas à s'inquiéter, pas de souci, tu as la clé")

Je suis de ceux qui succombent aux charme des mots anglais, à leur fausse simplicité. Leur capacité à plonger au coeur des choses et d'en comprendre l'essence m'émerveille.

Les mots anglais font partie de mes mondes.
Et si en anglais, une seule lettre sépare "word" de "world", ne croyez pas que ce soit un hasard.
Non, ça n'a rien du hasard, vraiment.