J'aimerais bien raconter ce merveilleux concert, cette formidable ambiance, l'attente dans le froid et sous la pluie, les américains déchaînés, j'aimerais en être capable mais il m'est impossible pour l'instant de mettre des mots sur tant d'émotion et tant de bonheur.
Alors parlons d'autre chose. De ma candidature pour Sciences-Po Paris, tiens. Du dossier fastidieux à remplir, des lettres de recommandation à récupérer, des vieux diplômes à retrouver.
Et quand on fouille dans les anciennes chemises de cours qui ont plus de 5 ans d'âge, on tombe forcément sur des choses qui pincent le coeur. Des petits mots d'amour griffonnés sur les coins de page, des "je t'aime" qui se nichent entre deux citations de Montesquieu, des "Mon coeur" qui peuplent des prises de notes trop ennuyeuses.
C'était le bon vieux temps, celui où tu rencontres l'amour de ta vie sur les bancs de la fac (littéralement), où tu suis les cours avec elle, la main droite qui prend les notes, la main gauche sur sa cuisse. Où tout est prétexte à un petit sourire discret entre deux interventions à l'oral.
Bon. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai pleuré à chaudes larmes devant tant de bons souvenirs.
Histoire de me rendre compte à nouveau que je ne l'oubliais pas. Et que je l'avais bien dans le coeur.
Donc si je comprends bien, j'en suis toujours au même point.
Rassurant !
Alors parlons d'autre chose. De ma candidature pour Sciences-Po Paris, tiens. Du dossier fastidieux à remplir, des lettres de recommandation à récupérer, des vieux diplômes à retrouver.
Et quand on fouille dans les anciennes chemises de cours qui ont plus de 5 ans d'âge, on tombe forcément sur des choses qui pincent le coeur. Des petits mots d'amour griffonnés sur les coins de page, des "je t'aime" qui se nichent entre deux citations de Montesquieu, des "Mon coeur" qui peuplent des prises de notes trop ennuyeuses.
C'était le bon vieux temps, celui où tu rencontres l'amour de ta vie sur les bancs de la fac (littéralement), où tu suis les cours avec elle, la main droite qui prend les notes, la main gauche sur sa cuisse. Où tout est prétexte à un petit sourire discret entre deux interventions à l'oral.
Bon. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai pleuré à chaudes larmes devant tant de bons souvenirs.
Histoire de me rendre compte à nouveau que je ne l'oubliais pas. Et que je l'avais bien dans le coeur.
Donc si je comprends bien, j'en suis toujours au même point.
Rassurant !