A quoi tu joues, l'ami ? C'est quoi le but, c'est quoi l'idée, c'est quoi le refrain ?
A quoi tu joues, dis moi ? C'est quoi l'envie, c'est quoi l'espoir, c'est quoi l'attente ?
A quoi tu joues, mon pote ?
Il y a des heures perdues, tu te souviens ? Des heures perdues, des heures pour tourner en rond avec soi-même, des heures à soi, des heures pour être à soi.
Pendant ces heures là, à quoi tu joues, toi ?
Tu pleures, tu hurles, tu te défends :
"On se parle à soi comme on peut, on tente, on tente, on y croit, on essaye en tout cas, on essaye d'y croire, ouais je crois bien qu'on essaye. Mais être seul, ça fatigue. Se parler, ça épuise, s'écouter parler, s'entendre de l'intérieur, c'est une épreuve qu'il faut accepter, c'est un défi à relever. On a beau essayer, parfois ça veut pas. Que veux-tu que j'y fasse ? Ca veut pas, aujourd'hui."
J'aimerais être avec toi. Nous deux, rien que nous deux. My oh My, comme ils disent, j'aimerais tant être avec toi. Te parler juste une fois. Voir à quoi tu ressembles vraiment, te regarder dans les yeux et te mettre à nu,
(la fille de mes rêves)
face à face, mon pote. Face à face.
Je t'ai donné rendez-vous il y a bien bien longtemps. Et tu n'es jamais venu. Je ne t'en veux pas, c'est ma faute, je ne t'attendais pas au bon endroit.
Mais cette fois, les choses sont sur le point de changer, pas vrai ? On le sait tous les deux. On le sent tous les deux. On voit la tempête arriver de loin, on la contemple, fascinés. On va se retrouver en plein dedans, et on s'en sortira peut-être pas.
Mais on se dit que là n'est pas la question, survivre c'est pas notre problème, c'est pas notre problème. On peut crever, si on est deux. Ce n'est pas grave. C'est crever seul qui nous emmerde, et on a bien raison.
J'veux pas crever seul. Pas avant de t'avoir vu. Pas avant de devenir moi. Et puis, plus personne ne nous attend. Y'a que nous, y'a plus que nous. Faut qu'on se cherche, faut qu'on se trouve, j'voudrais être moi, enfin.
Avant que le monde ne nous explose à la figure, avant que tout ça pète, j'aimerais essayer. Face à face.
J'voudrais savoir à quoi tu joues. J'voudrais te hurler au visage des choses enfouies, des choses secrètes, des marques cachées.
Et tu vois, malgré tout, je me demande si les gens osent réellement se parler à eux-mêmes. Est-ce qu'ils essayent de savoir à quoi ils ressemblent vraiment, à l'intérieur ? Ou bien passent-ils leur vie à faire taire cette petite voix qui parle tout au fond, quelque part derrière les yeux ?
Parce que le monologue est plus simple que le dialogue, surtout avec soi-même.
"Soi-même comme un autre", et tout est dit.
Oui mais moi je voudrais quand même essayer. Aujourd'hui ça veut pas, d'accord, mais demain ? Peut-être demain.
Se parler, ça épuise. C'est ce que tu dis. Mais je n'ai plus le choix. Faut qu'on se cherche, faut qu'on se trouve, j'voudrais être moi, enfin.
Viens.
A quoi tu joues, dis moi ? C'est quoi l'envie, c'est quoi l'espoir, c'est quoi l'attente ?
A quoi tu joues, mon pote ?
Il y a des heures perdues, tu te souviens ? Des heures perdues, des heures pour tourner en rond avec soi-même, des heures à soi, des heures pour être à soi.
Pendant ces heures là, à quoi tu joues, toi ?
Tu pleures, tu hurles, tu te défends :
"On se parle à soi comme on peut, on tente, on tente, on y croit, on essaye en tout cas, on essaye d'y croire, ouais je crois bien qu'on essaye. Mais être seul, ça fatigue. Se parler, ça épuise, s'écouter parler, s'entendre de l'intérieur, c'est une épreuve qu'il faut accepter, c'est un défi à relever. On a beau essayer, parfois ça veut pas. Que veux-tu que j'y fasse ? Ca veut pas, aujourd'hui."
J'aimerais être avec toi. Nous deux, rien que nous deux. My oh My, comme ils disent, j'aimerais tant être avec toi. Te parler juste une fois. Voir à quoi tu ressembles vraiment, te regarder dans les yeux et te mettre à nu,
(la fille de mes rêves)
face à face, mon pote. Face à face.
Je t'ai donné rendez-vous il y a bien bien longtemps. Et tu n'es jamais venu. Je ne t'en veux pas, c'est ma faute, je ne t'attendais pas au bon endroit.
Mais cette fois, les choses sont sur le point de changer, pas vrai ? On le sait tous les deux. On le sent tous les deux. On voit la tempête arriver de loin, on la contemple, fascinés. On va se retrouver en plein dedans, et on s'en sortira peut-être pas.
Mais on se dit que là n'est pas la question, survivre c'est pas notre problème, c'est pas notre problème. On peut crever, si on est deux. Ce n'est pas grave. C'est crever seul qui nous emmerde, et on a bien raison.
J'veux pas crever seul. Pas avant de t'avoir vu. Pas avant de devenir moi. Et puis, plus personne ne nous attend. Y'a que nous, y'a plus que nous. Faut qu'on se cherche, faut qu'on se trouve, j'voudrais être moi, enfin.
Avant que le monde ne nous explose à la figure, avant que tout ça pète, j'aimerais essayer. Face à face.
J'voudrais savoir à quoi tu joues. J'voudrais te hurler au visage des choses enfouies, des choses secrètes, des marques cachées.
Et tu vois, malgré tout, je me demande si les gens osent réellement se parler à eux-mêmes. Est-ce qu'ils essayent de savoir à quoi ils ressemblent vraiment, à l'intérieur ? Ou bien passent-ils leur vie à faire taire cette petite voix qui parle tout au fond, quelque part derrière les yeux ?
Parce que le monologue est plus simple que le dialogue, surtout avec soi-même.
"Soi-même comme un autre", et tout est dit.
Oui mais moi je voudrais quand même essayer. Aujourd'hui ça veut pas, d'accord, mais demain ? Peut-être demain.
Se parler, ça épuise. C'est ce que tu dis. Mais je n'ai plus le choix. Faut qu'on se cherche, faut qu'on se trouve, j'voudrais être moi, enfin.
Viens.